Le kendo est l'évolution moderne du kenjutsu. Cet art guerrier, développé par les samouraïs japonais, est représentatif de plusieurs siècles de combats au sabre (katana) et n'est pas qu'un sport de combat. Il comprend également tout un volet spirituel et permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère et leur détermination.

 

 
Il existe deux types d'attaques : les frappes et les coups d'estoc. Les frappes ne sont autorisées qu'en trois endroits du corps: le sommet de la tête (men), les deux côtés du torse (dô) et les avant-bras (kote). Les coups d'estoc (tsuki) ne sont portés qu'à la gorge. La garde (kamae) tient les deux pratiquants à une distance d'attaque mutuelle et les combattants doivent ouvrir cette garde (seme) ou profiter de l'opportunité d'un mouvement de l'adversaire pour tenter une attaque. En compétition, il ne suffit pas de toucher l'adversaire au moyen du shinai. Les points ne peuvent être accordés que si les attaques sont exécutées correctement et de façon contrôlées sur la cible visée, en synchronisant l'énergie (ki), le shinai (ken), le déplacement du corps (tai), le cri (kiai), et le contrôle mental de l'adversaire (zanshin). Seule la coordination de ces cinq éléments assure la victoire.

Le pratiquant étudie simultanément ces mêmes bases avec un adversaire armé d'un sabre de bois (bokken) dans une série de formes préarrangées (kata) contenant toute l'essence et la progression pédagogique du kendô.